
Alors que j’étais chez mes parents pour déguster un délicieux pâté chinois bien ketchupé, ma génitrice frisée m’a raconté une coquine anecdote concernant mon fonctionnaire fédéral préféré: le facteur!
Après deux ou trois semaines sans courrier, ma mère commençait à s’inquiéter de l’intégrité physique de son facteur, que nous nommerons Jar Jar Binks afin de conserver son anonymat. Mais, après avoir contacté les sympathiques téléphonistes de Postes Canada, elle a compris que J.J. était toujours en vie, mais que la buzzer de la porte principale ne fonctionnait pas, ce qui empêchait le vaillant fonctionnaire de pénétrer dans la demeure. Au lieu de sonner à l’une des quatre portes pour se faire ouvrir, monsieur Binks a plutôt décidé de rebrousser chemin et d’écrire sur les enveloppes « buzzer défectueux ».
Pendant 3 semaines.
Lorsque ma mama est allé récupérer le courrier au centre de distribution, elle a demandé à la souriante responsable pourquoi JJ to the B n’avait pas laissé de note ou tenté de sonner, puisqu’il n’y avait aucune autre façon de savoir pourquoi les lettres n’arrivaient pas.
Voici sa réponse:
« Mais là madame, on n’est pas pour commencer à sonner à toutes les portes et le facteur n’a pas le temps de laisser une note! »
Donc, si je comprends bien, il est plus long d’écrire « Votre buzzer est défectueux » une seule fois que d’essayer d’ouvrir une porte 15 jours ouvrables consécutifs et d’écrire sur chaque enveloppe « Buzzer défectueux »?
Remarquez, l’arithmétique n’a jamais été ma grande force, donc je vais me fier aux cerveaux travaillant chez Postes Canada.
Continue ton bon travail, Jar Jar.
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