Est-ce qu’après avoir finalisé la réforme du système de santé étatsunien Obama a eu envie de frencher Biden?
Moi je pense que oui. Et ça, ça aurait été un « big fucking deal »!
(Via Cyberpresse, Photo Reuters)
Est-ce qu’après avoir finalisé la réforme du système de santé étatsunien Obama a eu envie de frencher Biden?
Moi je pense que oui. Et ça, ça aurait été un « big fucking deal »!
(Via Cyberpresse, Photo Reuters)
Pendant longtemps on a boudé l’Afrique et sa sécheresse éternelle afin de se concentrer sur son petit nombril frais à l’abri des tempêtes. Je suis content de constater que ce temps est en voie d’instinction. Je suis content de voir que maintenant on est capable de voir plus loin qu’au bout de son nez.
Haïti a été décoiffée cette semaine et je suis content de voir Tiger Woods envoyer un avion-hôpital, de voir les Yankees ramasser des fonds spectaculaires, de voir Obama et Sarkozy mettre la main à la pâte pour faire de leur mieux, de voir Luck Mervil organiser un concert bénéfice, de voir les gouvernements du Québec, du Canada, de la Chine, du Japon, de l’Australie et bien d’autres débloquer des fonds pour les haïtiens et de voir le Canadien de Montréal offrir son aide financière au pays sinistré.
Ne serait-ce que pour préserver le délicieux riz aux haricots rouges et le poulet aux clous de girofle, pour que George Laraque cesse de chialer ou parce que vous trouver que Bruni Surin court vite, je vous demande très sincèrement de faire un don pour Haïti, même un petit 5$ peut changer les choses.
Comme je ne suis pas assez convaincant, je laisse l’auteur Dany Laferrière vous convaincre.
Du balcon de l’hôtel
je regarde Port-au-Prince
au bord de l’explosion
le long de cette mer turquoise.
Au loin, l’île de la Gonçave
comme un lézard au soleil.
[…]
Je ne veux plus penser.
Simplement voir, entendre et sentir.
Et tout noter avant de perdre la tête,
intoxiqué par cette explosion de couleurs
d’odeurs et de saveurs tropicales.
[…]
Ma mère ne se baigne pas
dans le fleuve de l’Histoire.
Mais toutes les histoires individuelles
sont comme des rivières qui la traversent.
Elle conserve dans les replis de son corps
les cristaux de douleur de tous ces gens
que je croise dans les rues depuis mon arrivée.
Douleur.
Silence.
Absence.
Voilà qui n’a rien à voir
avec le folklore.
Mais de cela
on ne parle jamais
dans les médias internationaux.
Dany Laferrière, L’énigme du retour (prix Médicis), Boréal, 2009.
Me joignant à la horde de geeks fanatiques de la télé-série Lost, je demande aussi au président Barack Hussein Obama de ne pas livrer son discours sur l’État de l’Union le 2 février prochain.
Pourquoi?
Parce que c’est à cette date fatidique que débute l’ultime saison de la série écrite par J.J. Abrams mettant en scène des personnages qui, entre deux dégustations de mangue et de sanglier, voyagent dans le temps et nous font saigner du nez. Obama prenant le contrôle des ondes tel un pirate (pas somalien), l’épisode intitulé LAX devrait être reporté à une date ultérieure. Inacceptable! Vous savez, dans la vie, il faut établir des priorités et, ici, le choix est clair. Il est évident que le discours d’un président aux prises avec deux guerres impopulaires, un restant de crise économique, une pseudo pandémie de grippe et quelques attentats ratés n’obtient pas l’avantage devant ce qui sera probablement la meilleure première de l’histoire télévisuelle (rien de moins). Ici, il ne fait aucun doute que la Maison Blanche doit plier devant Jack, Sawyer et Kate. Si jamais l’équipe Obama devait refuser de laisser l’antenne aux losties, il ne resterait alors qu’une seule solution pour faire payer l’homme le plus puissant du monde: élire Sarah Palin en 2012 en faisant voter massivement les millions de fans de science-fiction (les fans canadiens offriront le support moral et le café). De la pure folie? Pas vraiment. De toute manière, l’Amérique n’aurait plus rien à perdre: elle saurait enfin comment se termine Lost.
Mise à jour
Les fans de Lost ont gagné.
Si vous suivez vos traditions des Fêtes, vous êtes aujourd’hui rendu à votre 7e chocolat de calendrier de l’Avent. Par contre, si vous êtes comme moi, vous êtes rendu au 18e parce que vous trouvez qu’un chocolat de 0.8 mm d’épaisseur par jour, c’est vraiment pas assez. Peu importe votre situation, la pratique de compter les jours avant Noël remonte des siècles et des siècles dans le temps (genre quand Larry King est né).
Ainsi, une variante de ce décompte est mentionnée dans l’interminable cantique « The Twelve Days of Christmas », qui décrit l’intervalle de temps entre le Boxing Day et le 6 janvier.* Seule ombre au tableau: les paroles n’ont jamais été mises à jour pour le 21e siècle, créant ainsi une chanson dans laquelle les gens s’offrent des colombes, des poules et une perdrix dans un poirier. Bien que tout ça soit très utile pour se partir une basse-cour ou une franchise PFK, le premier qui me donne un volatile en cadeau n’est pas mieux que mort. Donc, j’ai décidé de mettre à jour les 12 cadeaux de la chanson pour la société moderne de 2009. (Notez que je saute au dernier jour immédiatement, c’est trop long sinon.)
Le douzième jour de Noël, ma fiancée m’a donnée…
• 12 chandails de Guillaume Latendresse en rabais;
• 11 actions de Norbourg;
• 10 Snuggies jaune serin;
• 9 maîtresses de Tiger Woods;
• 8 doses de vaccin avec adjuvant;
• 7 dollars (c’est tout ce qui reste dans son compte);
• 6 partys sur le yacht de Tony Accurso;
• 5 coffrets DVD de Destinées;
• 4 bustes de Barack Obama (2 en superhéros, 2 en dictateur);
• 3 caisses de Purell;
• 2 chlamydias;
• et une perdrix dans Claude Poirier!
* A noter que la chanson n’est pas en temps réel pour les 12 jours, malgré sa longueur apparente.
D | L | M | M | J | V | S |
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