Comme nous apprend l’Agence France-Presse dans cet article de Cyberpresse, les autorités religieuses de Rio de Janeiro exigent des producteurs du film-catastrophe 2012 des indemnités monétaires. Pourquoi? Pour avoir utilisé sans leur autorisation l’image de la célèbre statue chrétienne surplombant la ville sud-américaine. Effectivement, dans cette docu-fiction signée Roland Emmerich, ce symbole religieux représentant Jésus « Carpenter » Christ est complètement démoli par les eaux destructrices de la fin du monde.
Tout d’abord, puisque je suis un fervent chrétien et admirateur #1 de J.C., je suis entièrement d’accord avec la décision de l’Église de poursuivre les méchants Juifs d’Hollywood. Comme on aime bien dire à la messe du dimanche entre paroissiens: « Sue the bastards! » Il est absolument inacceptable de profaner un symbole sacré du christianisme (ceux des autres religions, c’est beaucoup moins grave); il doit donc y avoir sanction.
Cependant, je crois sincèrement que l’archidiocèse de Rio se trompe de cible en visant Columbia Pictures et les artisans démoniaques ayant conçu cette hérésie cinématographique. De facto, les vaillants représentants de Dieu sur Terre devraient plutôt s’attaquer à la civilisation maya, car, après tout, ce sont ces méchants autochtones avares d’or qui sont responsables du calendrier défectueux qui mène éventuellement à la fin du monde en 2012. En effet, s’ils avaient maîtrisé les mathématiques de manière adéquate, ils auraient pu concevoir un calendrier se rendant plus loin dans le futur, empêchant ainsi le cataclysme que nous connaissons. Donc, logiquement, puisqu’ils ont inspiré le réalisateur Emmerich à produire un film sur cet évènement apocalyptique, les Mayas sont les seuls responsables de cette utilisation non-respectueuse de la statue de Rio de Janeiro dans 2012.
Mais, alors, comment actionner ces diaboliques Mayas si ceux-ci ont été complètement éradiqués?
Deux options.
D’abord, avec les sommes d’argent recueillies dans toutes les quêtes de toutes les églises du monde et en vendant quelques statues en or du palais papal, il ne fait aucun doute qu’il serait possible de financer l’invention d’une machine à voyager dans le temps qui permettrait ensuite à un avocat de remonter quelques centaines d’années dans le passé et servir une citation à comparaître en cours au concepteur du calendrier maya. Cependant, cette option n’est pas viable, car sa Sainteté ne souhaite pas se défaire de ses trésors dorés. Et c’est compréhensible.
Alors, il ne reste plus qu’une seule solution: poursuivre tous les descendants directs ou indirects de la civilisation maya. Quelqu’un doit payer. Et ils vont payer.
Hallelujah.