Archive pour The mist

Horreur!

Posted in Actualités, films, noir with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 27 décembre 2009 by misterlove

Comme je le mentionnais dans un précédent billet, les journalistes et chroniqueurs sont probablement menacés d’être fusillé s’ils n’écrivent pas un « top » sur un sujet quelconque.  Hors, en consultant quelques uns de ces incroyablement pertinents palmarès sur cyberpresse.ca, j’ai frôlé la crise cardiaque – autrement dit j’ai presque fait un Brittanny Murphy – en lisant cette entrée des « Cinq meilleurs films d’horreur » (de la décennie), par Aleksi K. Lepage:

5. Twilight, 2008, de Catherine Hardwicke. Oui, c’est pour les filles et les «émosexuels» (les grands sensibles). Mais Twilight a le mérite de renouveler au cinéma un genre (les récits de vampires) devenu redondant et dépassé.

Fuck, pour vrai là?  Twilight, un film d’horreur?  Et par-dessus le marché un des cinqs meilleurs films d’horreur?  Si par cela notre cher monsieur Lepage veut dire:  « Osti, c’était tellement mauvais que j’ai eu peur de mourir par combustion instantanée », je suis d’accord.  Cependant, je doute fort que ce soit l’intention de cet érudit cinématographique.  Sérieusement, si vous considérez ce film comme faisant partie de la catégorie « horreur », vous: a) êtes idiot b) êtes mort ou c) avez 14 ans, êtes du sexe féminin et êtes donc facilement déstabilisé par un son fort et subit au cinéma.  Je trouve d’autant plus insultant, innacceptable et criminellement condamnable qu’un pareil étron soit nommé aux côtés d’excellentes productions comme Shaun of the Dead et The Mist.  C’est un peu comme si dans un gala d’animation télé on récompensait Claude Poirier et François Paradis:  ça ne serait pas très gentil pour monsieur Poirier.  Mais, la meilleure partie de cette citation est sans aucun doute l’utilisation du mot « renouveler ».  Effectivement, un film d’épouvante dans lequel le spectateur n’a pas peur, c’est plutôt innovateur.  De plus, pour ajouter à l’aspect inédit, au lieu d’être consummé violemment à la vue du Soleil, les vampires… scintillent.  Euh, oui, ok.  C’est… génial?  On n’a pas vu pareille révolution depuis l’invention du Segway.

Ah, pis assez de niaisage:  Twilight n’est pas un film d’horreur.  Point.  Allez donc louer Let the Right One In à la place.  Remerciez-moi plus tard.

Note:  Je tiens quand même à féliciter Aleksi pour avoir introduit le mot « émosexuel ».  Bien joué.

Jour 26: « The Mist »

Posted in films, Le Horreur-o-thon du Boucher with tags , , , , , , on 27 octobre 2009 by Le Boucher du West Island

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Comme j’adore le mois d’Octobre, l’Halloween et les films d’horreur, j’ai décidé de faire le premier Horreur-o-thon des Bipolaires! En effet, j’écouterai un film de peur par jour jusqu’au 31, alors revenez lire mes critiques quotidiennes…si vous en avez le courage! MOUAHAHAHAAA!

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The Mist est la 4e collaboration entre Frank Darabont et Stephen King (The Woman In The Room, The Shawshank Redemption et The Green Mile…trouvez l’intrus).  Dans ce film de science-fiction psychologique hautement efficace, David Drayton, un peintre père de famille, part à l’épicerie du coin avec son fils afin de restocker ses provisions après une tempête violente.  Arrivé là-bas, un homme en panique fait irruption et avertit la foule qu’un brouillard mystérieux s’empare de la ville…et que quelque chose dans ce brouillard a tué son ami…

Bien que le film n’hésite pas à montrer ses bébittes fantastiques et cauchemardesques (des araignées géantes qui lancent une toile d’acide!), la terreur du film vient d’avantage du climat de tension parmi la foule du magasin.  En effet, les personnalités s’opposent quand les esprits sceptiques décident de quitter le refuge et que Mme Carmody, une fanatique Catholique cinglée, tente de convertir le reste.  Ainsi, Darabont dépeint une atmosphère de plus en plus hostile, opposant les thèmes de religion et de fanatisme avec ceux de la science.  De plus, le film porte un regard sur l’instinct de la race humaine et ce qui arrive lorsque l’Homme s’en remet à celui-ci.

Bref, les performances engageantes, l’action continuellement intéressante, les monstres terrifiants et la finale inattendue font de The Mist un des classiques du genre.

Note finale: 9/10

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Meilleure citation: « The day I need a friend like you, I’ll just have myself a little squat and shit one out. » (Qui d’autre voulait pousser Miss Carmody dans le brouillard en fêtant?)

Meilleure mort: Où commencer? Un homme coupé en deux, un autre en flammes, une jeune femme qui se fait piquer par un méga-moustique dont le visage gonfle grotesquement…

Y’as-tu des tits?!: Si je sentais ma mort approcher, je sais ce que je ferais, mais malheureusement, le seul couple du film ne va pas jusque là et tout le monde garde son linge.

Saviez-vous que…: En tant qu’admirateur de Drew Struzan, la première scene où le studio de David contenant tous ses posters se fait détruire a été plus difficile pour moi à regarder que le bout où quelqu’un se fait couper la jambe par de l’acide.  Oui oui.

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