Si vous êtes fan de la série de films « Twilight », qui se font un devoir de détruire à vue d’oeil l’aspect badass des vampires, vous connaissez sûrement l’actrice la personne principale Kristen Stewart qui incarne Bella. Si non, vous l’avez peut-être vue dans The Runaways, Welcome to the Rileys, Adventureland ou incroyablement, une foule d’autres films depuis 2002 et ce, malgré le fait qu’elle joue tous ses rôles comme si elle venait de faire un AVC. En effet, son jeu est un insupportable mélange de tics nerveux incluant (mais ne se limitant pas à):
• des respirations forcées
• des mordillages/léchages de lèvres (surveillez le particulièrement puissant à 0:16 secondes, c’est comme si elle voulait se manger la tête)
• des secouements de tête et autres manies plus irritables les unes que les autres
Par contre, malgré ces tics nerveux envahissants, je ne crois pas qu’il fallait la lobotomiser pour autant, comme on peut voir dans ce photoshoot.
Le regard vide et absent, la mâchoire avancée et le poids de son corps immobile reposant sur ses bras sont d’un pitoyable spectacle.
Ou c’est peut-être juste de l’incroyablement affreux Photoshop.
Comme demain est le 1er avril, les internets seront envahis de tentatives ratées de Poisson d’Avril. Alors, je décide de devancer la masse et de faire mon attrape-nigaud virtuel aujourd’hui même. N’est-ce pas génial comme idée? (ceci est une question rhétorique, vous n’avez pas besoin de m’envoyer vos réponses.)
Les Bipolaires dans le prochain « Twilight »!
(L’Arrache-Coeur est caché derrière la coiffure de Edward)
Ignorez le fait que nous sommes près du 1er Avril: vous pouvez être absolument convaincus que cette nouvelle est authentique! Les Bipolaires feront bel et bien parti de la distribution du prochain film de Twilight intitulé « Breaking Dawn ». En effet, L’Arrache-Coeur, Mr. Love et moi-même incarneront trois vampires d’un clan rival à celui d’Edward dont les noms sont respectivement Lotharus, Heinrich et Pritchard, du Clan des Romulusks. Nos personnages surviennent vers le milieu du film et s’allient à Jacob afin de tuer Edward, trouvant qu’il donne mauvaise réputation aux vampires.
Nous avons réussi à décrocher ces rôles en impressionnant les producteurs par notre habileté à retirer notre chandail plus rapidement que n’importe qui d’autres aux auditions. Nous avons aussi joué toutes les scènes de façon ultra-mélodramatique, en plus de ne pas se laver les cheveux durant toute la semaine précédant les auditions. Bref, c’était dans la poche. Personnellement, j’ai si hâte de côtoyer la joviale Kristen Stewart, dont la bonne humeur et la joie de vivre illumine le monde qui l’entoure! Je trépide déjà à réciter des lignes classiques telles que « Bella, you’re apologising for bleeding? » et « Have you ever had a secret you couldn’t tell anyone? ».
Bref, jeunes filles de 13-14 ans, préparez-vous à ruiner vos petites culottes en voyant débarquer les mystérieux Bipolaires sur un écran de cinéma près de chez vous!
Le musée londonien de Madame Tussauds vient d’accueillir une nouvelle statue qui fera certainement mouiller des millions de paires de sous-vêtements: une réplique en cire du grand Robert Pattinson.
D’ailleurs, l’oeuvre est si bien réussie que la compagnie de production Summit Entertainment considère sérieusement remplacer le comédien par cette statue pour tourner les derniers films de la saga Twilight. Peut-on les blâmer? Primo: le prix, 150 000 livres, est beaucoup plus abordable que la version humaine. Et, si jamais elle est endommagée, ils n’ont qu’à la revendre à prix d’or sur eBay et en commander une autre. Deuzio, la sculpture de Pattinson a au moins le double du charisme et du talent d’interprète que le vrai comédien. Tertio, l’aspect facial statique de la réplique se marirait parfaitement avec le visage glacé et sans émotion de Kristen Stewart.
Si jamais le Robert Pattinson ciré apparaît à l’écran, nous verrons sûrement pour la première fois de l’histoire un objet inanimé nominé aux Oscars.
Comme je le mentionnais dans un précédent billet, les journalistes et chroniqueurs sont probablement menacés d’être fusillé s’ils n’écrivent pas un « top » sur un sujet quelconque. Hors, en consultant quelques uns de ces incroyablement pertinents palmarès sur cyberpresse.ca, j’ai frôlé la crise cardiaque – autrement dit j’ai presque fait un Brittanny Murphy – en lisant cette entrée des « Cinq meilleurs films d’horreur » (de la décennie), par Aleksi K. Lepage:
5. Twilight, 2008, de Catherine Hardwicke. Oui, c’est pour les filles et les «émosexuels» (les grands sensibles). Mais Twilight a le mérite de renouveler au cinéma un genre (les récits de vampires) devenu redondant et dépassé.
Fuck, pour vrai là? Twilight, un film d’horreur? Et par-dessus le marché un des cinqs meilleurs films d’horreur? Si par cela notre cher monsieur Lepage veut dire: « Osti, c’était tellement mauvais que j’ai eu peur de mourir par combustion instantanée », je suis d’accord. Cependant, je doute fort que ce soit l’intention de cet érudit cinématographique. Sérieusement, si vous considérez ce film comme faisant partie de la catégorie « horreur », vous: a) êtes idiot b) êtes mort ou c) avez 14 ans, êtes du sexe féminin et êtes donc facilement déstabilisé par un son fort et subit au cinéma. Je trouve d’autant plus insultant, innacceptable et criminellement condamnable qu’un pareil étron soit nommé aux côtés d’excellentes productions comme Shaun of the Dead et The Mist. C’est un peu comme si dans un gala d’animation télé on récompensait Claude Poirier et François Paradis: ça ne serait pas très gentil pour monsieur Poirier. Mais, la meilleure partie de cette citation est sans aucun doute l’utilisation du mot « renouveler ». Effectivement, un film d’épouvante dans lequel le spectateur n’a pas peur, c’est plutôt innovateur. De plus, pour ajouter à l’aspect inédit, au lieu d’être consummé violemment à la vue du Soleil, les vampires… scintillent. Euh, oui, ok. C’est… génial? On n’a pas vu pareille révolution depuis l’invention du Segway.
Ah, pis assez de niaisage: Twilight n’est pas un film d’horreur. Point. Allez donc louer Let the Right One Inà la place. Remerciez-moi plus tard.
Note: Je tiens quand même à féliciter Aleksi pour avoir introduit le mot « émosexuel ». Bien joué.
Mais, pour ceux d’entre vous qui êtes passionnés par ce véritable joyau du septième art et qui désirez ardemment vous faire baiser, fourrer, dépuceler, poper la cerise, prendre fort ou chatouiller par un suceur de sang: c’est votre jour de chance. Effectivement, la compagnie érotico-sexuelle Tantus vient de mettre sur le marché (rose) un godemichet émulant les plaisirs charnels que procurerait un vampire comme le charismatique Robert Pattinson. Pour la modique somme de 40 dollars uesses – une vraie bargin comme dirait mon père – vous pouvez vous procurer The Vamp, un pénis factice rosé qui éveillera en vous les vices les plus vicieux et vous donnera envie d’être vidé de votre sang. Mais, jusque-là, vous vous demandez: « Quel est le putain de rapport avec Touaillelête? » (boujour aux lecteurs français). Eh bien, ce formidable émulateur génital, tout comme le roi emo Edward Cullen, brille au Soleil! Oui oui, vous avez bien lu. Si jamais il vous prenait l’envie de vous enfiler ce morceau de plastique sur le perron, sachez qu’il attirera l’attention de tout le voisinage (et indirectement des forces de l’Ordre) avec ses scintillements et ses reflets pétillants. En d’autres mots, The Vamp vous permet d’être exhibitionniste tout en restant glamour.
Cependant, ces propriétés esthétiques étonnantes ne constituent pas l’attrait majeur de cette invention charnière du 21e siècle. De fait, dans l’optique de reproduire le plus fidèlement possible une relation humain-mort-vivant, ce bâton d’amour peut être réfrigéré avant d’être inséré sensuellement dans l’orifice de votre choix (déconseillé aux personnes souffrant d’hémorrhoïdes et/ou sensibles aux engelures). Nécrophiles: voici l’occasion rêvée de pratiquer votre hobby sans devoir faire face à la justice!
En conclusion, si vous n’êtes pas convaincu de l’intérêt que pourrait générer un tel phallus vampirique, je vous laisse sur ce commentaire retrouvé sur la page officielle du produit:
This dildo is great because one minute I shut my eyes and pretend I am screwing Edward with his cold, sparkling, marble cock; then the next, I warm it up and pretend Jacob is doing me from behind [you know, DOGGY STYLE! LOLZ!!!]
Puisque j’ai survécu au lancement de Twilight en DVD, en fait je ne travaillais pas cette journée-là, je peux maintenant partager avec vous quelques constats sur la location de films. Après plus de 6 mois à observer la clientèle, je crois avoir compris les différentes techniques qui mènent au choix d’un DVD. Les voici.
1. Ordre alphabétique
Certains clients, à l’esprit cartésien ou simplement trop paresseux pour faire le tour du magasin, sélectionnent les films qu’ils empruntent une lettre à la fois. En effet, ils choisissent une section de l’alphabet et optent pour deux ou trois films voisins. Ainsi, avec cette approche logique et mathématique, ils croient un jour avoir vu TOUS les DVDs que nous offrons. Deux problèmes. Premièrement, nous recevons cinq ou six nouveautés par semaine, donc, selon mes calculs, un client qui utilise cette technique pourrait passer sa vie à visionner des oeuvres qui commencent par A. Conséquemment, cela veut dire qu’il ne ressentirait jamais l’incommensurable joie de voir Disaster Movie. Deuxièmement, rendu à la lettre H, le méthodique consommateur devra louer The Happening et possiblement mourir d’un anévrisme. Qui a dit que le cinéma était un art inoffensif?
2. « Un ami m’a dit que c’était bon… »
D’autres personnes, incapables de se faire une opinion par elles-mêmes, ne jurent que par les suggestions de leurs amis. Erreur. Anecdote:
Madame entre dans le magasin, l’air fâché et gesticulant férocement. Elle essuie l’écume sur ses lèvres et lance:
Ça monsieur, c’est le pire film que j’ai vu de toute ma vie. Mon ami m’a dit que c’était bon, mais c’est vraiment ridicule. C’est super violent, pis en plus, le monde chante! Franchement…
Vous aurez compris que la cliente en question avait choisi Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street. Eh bien, vous savez quoi? Du Tim Burton, étonnamment, ce n’est pas pour tout le monde. Un peu comme le sexe anal. Ah, et, for the record, les films dans lesquels les personnages chantent s’appellent des comédies musicales. Je prends une chance, juste au cas où madame lirait Bipolaires.
3. Demander au commis
De loin la stratégie la plus exploitée par la clientèle avare de films de qualité, la requête auprès du sympathique caissier est une arme à double tranchant. Si l’employé en question s’est levé du bon pied, qu’il passe une bonne journée, qu’il fait beau dehors, qu’il vient d’avoir une promotion, qu’il vient de découvrir le secret de la vie éternelle et qu’il n’est pas trop occupé à passer le balais, celui-ci vous répondra avec une franchise désarmante et suggérera un chef-d’oeuvre ou deux. Mais, si le même commis modèle se fait interroger pendant 20 minutes sur tous les films en magasin alors qu’il doit fermer dans 30 secondes, le résultat risque de varier. En effet, lorsque le client empêche l’angélique commis de partir chez lui après une soirée de labeur, celui-ci devient aigre et propose les pires merdes qu’il peut trouver sur les murs:
Ok, prenez Chuck Norris’ Yoga Lessons, le film français Je crois que de battre mon coeur s’est arrêté, mais je vais bien, ne t’en fais pas. Nous sommes ensemble, c’est tout pis Rachid Badouri en spectacle. Ok, bye, on ferme.
En bonus, cette facette du service à la clientèle est illustrée à la perfection dans cet extrait du film Clerks:
Chers lecteurs Bipolaires, si vous devez suivre à la lettre une fois dans votre vie ce que vous lisez sur ce blogue, le moment est venu. Le 21 mars 2009, ne sortez pas de votre maison. Même pas pour aller chercher le Journal de Montréal sur le perron. Oui, je sais, cette requête peut sembler absolument inhumaine, mais votre existence est plus précieuse qu’un front page de chien écrasé. Je vous entends déjà:
« Mais, quel cataclysme apocalyptique pourrait nous empêcher de mettre le nez dehors le 21 mars? »
Eh bien, mes amis, samedi prochain s’accomplira la 11e plaie d’Égypte: la sortie DVD du film Twilight. Moïse peut aller se rhabiller.
Effectivement, ce matin-là, alors que vous et moi siroterons tranquillement notre café, des légions de tweens appliqueront une triple dose de eyeliner et se prépareront à prendre d’assaut les magasins à grande surface et clubs vidéo. Cette horde de jeunes filles de 14 ans, que je surnomme non pas sans mépris la Génération T, n’arrêtera devant rien pour acquérir ce chef-d’oeuvre cet étron filmique sur vidéodisque. De fait, dans la file d’attente devant le HMV, je prévois déjà des mares de sang alors que les belliqueux emos s’entretueront pour obtenir la dernière copie du film. Au club vidéo Super Choix, les commis devront organiser un tournoi de roulette russe pour déterminer le gagnant de l’ultime DVD. Assoifées de Robert Pattinson, les soldates vampiriques continueront leur massacre au Future Shop, où tous les films qui ne contiennent pas le mot Twilight seront brûlés. Finalement, au Best Buy, frustrés de ne pas avoir trouvé de commis, les fans sanguinaires se fraieront un chemin à coups de machète jusqu’au film vénéré.
Rien, je dis bien rien, n’empêchera les armées de la Génération T d’obtenir Twilight. Ni passants ni innocents et ni chiots ne seront épargnés. Donc, puisqu’ici chez Bipolaires nous n’avons aucun désir de perdre des lecteurs aux griffes des barbares twilightiens, je vous demande, samedi prochain, de rester chez vous. Au pire, vous commencerez une collection de timbres.