J’aime les élections. Pas parce que mon avenir se joue dans une gué-guerre entre quatre bonshommes qui se détestent. Pas parce que c’est le temps d’affirmer mes convictions politiques et de changer le monde. Pas parce que l’état dépense des millions en campagne électorale pour revenir au même point qu’il y a 2 mois.
Pour les pancartes.
J’aime les pancartes électorales. Cet argent des contribuables gaspillé me fait sourire. Elles sont souvent si ridicules que s’en est divertissant.
Que voulez-vous, quand on ne voit pas d’espoir dans l’avenir, autant vivre de l’instant présent.
Le NPD, quant à lui, y va plus à l’horizontal.
J’ignore si c’est parce qu’ils sont terre à terre ou parce que leurs dires ne sont pas des paroles en l’air, mais bon…
Il y a aussi les pancartes de candidats indépendants qui me font toujours bien rire.
Ici, le candidat libéral indépendant Antoine Kaluzny (avec qui tout est OK, comme le rouge des lettres nous le confirme) se présente en tant que député de l’enfer. Le ciel post-apocalyptique derrière ne confond personne; Kaluzny est le fils de Belzébuth. L’écriture gothique qui nous confirme que O.K. est le choix des gens d’ici ne fait que renforcer les messages subliminaux machiavéliques. Prononcez son nom à l’envers et vous entendre GLOIRE À SATAN en latin. Après tout, un nom comme ça ne se peut pas réellement…
Il doit être le genre de gars assez satanique pour manger au Burger King en limousine.